À partir du 15 novembre, le ministère de la Culture propose un Hors-série Chana Orloff avec deux nouveaux épisodes de la série de podcasts « À la trace ».
La série de podcasts du ministère de la Culture « À la trace » s’enrichit d’un Hors-Série sur Chana Orloff. Ces deux nouveaux épisodes sont produits par le ministère de la Culture (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945), écrits par Léa Veinstein, réalisés par Arnaud Forest et racontés par Florence Loiret Caille.
Les épisodes « L’atelier pillé » et « Le retour de Didi » retracent la spoliation des œuvres de la sculptrice et les démarches de ses petits-enfants. Parmi les quelques sculptures retrouvées, un bois représentant Didi, le fils de Chana, à ses 3 ans - bouleversant retour à l’atelier après une absence de près de 80 ans.
Les podcasts sont également proposés aux visiteurs des deux expositions consacrées à Chana Orloff.
À partir du 15 novembre, le musée Zadkine - en partenariat avec les Ateliers-musée Chana Orloff- présente la première exposition parisienne monographique dédiée à Chana Orloff, depuis 1971 : « Chana Orloff. Sculpter l’époque ».
Situé à deux pas de l’atelier qu’occupa l’artiste rue d’Assas au début de sa carrière, le musée Zadkine rassemble une centaine d’œuvres de Chana Orloff et invite à (re)découvrir une artiste remarquablement célébrée de son vivant, qui s’est forgé un style personnel et inimitable. Les sculptures de Chana Orloff dialoguent ponctuellement avec celles du sculpteur Ossip Zadkine, qui connaissait l’artiste dont il était l’exact contemporain.
À partir du 19 novembre au musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) : « L’enfant Didi », itinéraire d’une œuvre spoliée de Chana Orloff, 1921-2023.
Le 26 janvier 2023, la sculpture de « L’enfant Didi », le fils de Chana Orloff, faisait son retour dans l’atelier de l’artiste. L’accrochage du mahJ retrace l’itinéraire de cette œuvre spoliée et présente les démarches entreprises par l’artiste et les membres de sa famille sur trois générations. Cette histoire d’œuvre spoliée permet également de rappeler la réalité du pillage des ateliers d’artistes pendant l’Occupation.
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