Divers musées et administrations des Alpes-de-Haute-Provence bénéficient en effet d'œuvres déposées depuis le 19e siècle par différentes institutions comme le Centre des arts plastiques (Cnap), la Manufacture de Sèvres, le musée du Louvre, celui d'Orsay, le musée national d'art moderne, le musée du Quai Branly et celui de la céramique à Sèvres.
Leur récolement a permis de faire le point sur les œuvres disparues, soit 29 dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, dont deux tableaux pour lesquels il reste à déposer plainte : La Seine au pont de la Jatte d'André Agricol Michel (FNAC 20916) et Zinnias, pivoines et iris de Rolande Vergé-Sarrat ou Rolande Déchorain (FNAC 21063).
En illustration : la petite ville de Sisteron bénéficie de 4 dépôts du Cnap, 3 à l'église Notre-Dame-des-Pommiers et 1 à la mairie.
Le département des Alpes-de-Haute-Provence en chiffres
- 128 biens récolés sur 195 biens déposés
- 29 biens non localisés, soit 22,66% des biens récolés
- 1 bien retrouvé après les récolements
- 2 plaintes demandées, restant à déposer
Dépôts, déposants et récolements
Un dépôt d'œuvre d'art permet de valoriser les collections en les rendant visibles. Ces dépôts sont essentiellement consentis par des institutions (les déposants) au bénéfice d'administrations diverses (les dépositaires) : ministères, préfectures, mairies, ambassades, musées...
Pour assurer leur bonne gestion, les déposants doivent récoler régulièrement leurs dépôts, c'est-à-dire venir vérifier leur état et leur bonne conservation sur place, une fois tous les dix ans.
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