Jean-Pierre Marielle avait tout : la voix, le charisme, les yeux rieurs et le sens du jeu.
Il était de la génération de Jean-Paul Belmondo et de Jean Rochefort, ses vieux amis depuis le Conservatoire, et de Philippe Noiret, à qui il aura si souvent donné la réplique. D’abord homme de théâtre, cantonné au cinéma dans de brillants seconds rôles, pour Max Ophuls ou Henri Verneuil, son immense talent s’était enfin imposé avec éclat dans un film de Bertrand Tavernier resté dans toutes les mémoires, Que la fête commence.
Dès lors, il sera et restera l’un des acteurs préférés du public français, un de ceux aussi qui savent porter tout un film par leur seul talent. Drôle, insolite, émouvant, pathétique, inquiétant parfois… Jean-Pierre Marielle savait tout faire, tout interpréter, tout jouer. Le public admirait l’acteur. Il aimait l’homme aussi.
J’adresse à sa famille et à ses proches, mes plus sincères condoléances.