Comment le Centre Pompidou s'y prend-t-il intéresser un public large à l'art, notamment en période de crise sanitaire ?
Nous avons toujours eu une politique “hors les murs” pour toucher un public plus large que celui qui vient habituellement au centre Pompidou. Cette démarche a été développée pendant la crise. Lors du premier confinement, des ateliers artistiques pour les enfants de soignants ont été initiés. Après la réouverture des écoles, il nous a fallu repenser les ateliers pédagogiques vers les scolaires en prenant en compte les consignes sanitaires. Nous avons pu poursuivre la “Fabrique mobile”, cette camionnette qui se balade de ville en ville dans les écoles maternelles et élémentaires pour proposer des ateliers autour des émotions. Dans le cadre de notre action “Un jour, une œuvre”, qui présente une œuvre de notre collection, nous sommes allés dans différents lieux improbables.
« Nous offrions un moment d’évasion artistique, de convivialité, de détente... »
Un lieu improbable en particulier ?
Je me souviens d’une journée dans la galerie du centre commercial Les Ulis, près d’un espace de tests PCR. Au sein de cette ambiance anxiogène, nous offrions un moment d’évasion artistique, de convivialité, de détente, qui a été très apprécié. Notre métier prend alors tout son sens.
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