Depuis le célèbre « Bienvenue Mr Marshall » en 1952 jusqu’à « Paris-Tombouctou » en 1999,
en passant par « Le bourreau » ou « La carabine nationale », ses films
faisaient partie du patrimoine national et de l’imaginaire personnel de chaque
Espagnol. Peu de créateurs auront été, de leur vivant, aussi aimés et
vénérés dans leur pays que ce patriote flamboyant, mordant et provocateur.
Peu de pays sauront, comme l’Espagne, porter avec autant de noblesse et
de ferveur, le deuil et la mémoire de ce remarquable historiographe et maître
de l’image. La France saura, elle aussi, garder vivants son oeuvre et son
beau message au genre humain.