La cathédrale romane
L’édifice, qui domine de sa masse ouvragée toute la ville, mêle les styles des architectures romane et gothique normandes. Il reste peu de chose de la cathédrale dédicacée le 14 juillet 1077, en présence de Guillaume le Conquérant. Seules demeurent la structure des tours occidentales et de la crypte, sous le chœur. La décoration des arcatures et les écoinçons des cinq premières travées de la nef, également de style roman, sont du début du XIe siècle.
La cathédrale gothique
Le premier gothique (fin XIIe s. – milieu XIIIe s.) est très lisible dans la structure à trois étages de la cathédrale (devenue la règle pour les grandes églises normandes) : les parties basses renforcées, les bas-côtés repris et les parties hautes de la nef remodelées. En 1230, de grandes fenêtres éclairant la nef ont été ajoutées.
Le style anglo-normand spécifique à l’édifice est particulièrement sensible dans le chœur (3 étages successifs d’arcatures, structure complexe (notamment du triforium).
La Tour centrale dite du Patriarche : le premier étage octogonal fut élevé entre 1477 et 1479 et le second étage, au XIXe s. Il est coiffé d’un dôme de cuivre et d’un lanternon.
La décoration des extérieurs de l’édifice dut réalisée au XIIe s. et XIIIe s. : sur le parvis, un triple portail plaqué sur les tours occidentales à la fin du XIIIe s. Le portail central, profondément remanié avant la Révolution, est consacré à la Vierge ; celui de gauche représente la Passion et celui de droite, le Jugement dernier.
Dans le cadre du plan de relance, 835 000 € sont consacrés à la restauration des verrières et du transept (CP 2021 / 2022) :
La restauration du patrimoine de Normandie occupe une part importante du plan de relance. Il innerve les territoires. Il doit être entretenu et restauré (c’est l’une des principales missions de la DRAC Normandie) alors que la crise sanitaire pèse sur les financements.
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