Nouveaux pôles. Prochainement, deux pôles culturels majeurs vont enrichir la densité d'une offre parisienne déjà remarquable. A l'est, la Philharmonie de Paris apportera, à partir du 14 janvier 2015, un nouveau souffle à la vie musicale de la capitale avec son auditorium de 2 400 places. A l'ouest, la Fondation d'art contemporain Louis Vuitton ouvrira ses portes aux visiteurs le 24 octobre, à l'orée du bois de Boulogne. Pour chacun d'entre eux, c'est le choix d'une création architecturale ambitieuse qui a été fait. La Philharmonie avec une salle signée Jean Nouvel, la Fondation Vuitton et son surprenant bâtiment futuriste de Franck Gehry.

Innovation. « Est-ce un nuage ? Une chrysalide ? Un scarabée ? Un iceberg ? Un vaisseau à voile ? », s'est interrogé François Hollande lors de l'inauguration du bâtiment, le 20 octobre. Mais avant tout, c'est un palais de cristal au service de la culture ». L'édifice conçu par l'architecte Franck Gehry – une structure constituée de 12 voiles de verre abritant 3 500 m2 d'espaces muséographiques, véritable « miracle d'intelligence, de création et de technologie », selon le Président de la République – accueillera la collection d'art contemporain constituée par Bernard Arnault, président de la Fondation et PDG du groupe de luxe LVMH, mais aussi des événements temporaires, le tout placé sous la houlette de Suzanne Pagé, ancienne directrice du musée d'art moderne de la Ville de Paris. Geste global d'innovation artistique, la Fondation Louis Vuitton « n'est pas un musée comme les autres ».

Initiative privée. A partir du 24 octobre, la Fondation Louis Vuitton ouvrira ses portes au public. Un pas de plus pour « offrir l'art contemporain au regard de tous », s'est félicité François Hollande. Issue d'une initiative privée, comme la Fondation Cartier ou la Maison rouge, la Fondation Louis Vuitton est une opération emblématique rendue possible grâce à la loi du 1er août 2003 sur le mécénat. Une disposition de la convention signée entre LVMH et la Ville de Paris a prévu que cette dernière deviendrait propriétaire de la Fondation au bout de 55 ans. « La culture, c'est une grande ambition démocratique, mais c'est aussi un puissant facteur d'attractivité pour notre pays », a conclu François Hollande, assurant que « la France serait toujours du côté des artistes ».